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Sa compagne oméga provocante

Sa compagne oméga provocante

Mise à jour de

Introduction
Détestée, méprisée, Charlotte est née avec une maladie cardiaque qui la rend indésirable au sein de la meute Dark Rising. Considérée comme inférieure à un oméga et orpheline, elle a appris que la seule façon d’obtenir quelque chose dans la vie est de se battre pour l’avoir. Malgré les épreuves, Charlotte refuse de laisser la meute briser son moral, même si son problème cardiaque entrave parfois sa vie. Provocante et fougueuse, les ennuis semblent toujours la suivre. Reculer n’a jamais fait partie de sa nature. Lorsqu'elle est rejetée par son premier âme sœur, Charlotte saisit cette occasion pour laisser la meute derrière elle et partir à la recherche de sa liberté. Mais un obstacle de taille se dresse sur son chemin : l’Alpha et Luna ont déjà des projets pour elle, et ils n’ont pas l’intention de la laisser partir si facilement. Tout bascule lorsqu’elle découvre qu'elle est lié a un autre homme qui la sauve d’un terrible destin. Charlotte découvre alors qu’elle vient peut-être de rencontrer son véritable âme sœur. Cette fois, il ne sera pas si simple de la rejeter, car son âme sœur de seconde chance n’est autre que l'Alpha Julien.
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Chapitre

Point de vue de Charlotte

Le lycée Dark Moon n'est pas un lycée ordinaire ou typique. C'est une école exclusivement réservée aux métamorphes, débordante d'hormones adolescentes avec une hiérarchie sociale composée de pom-pom girls, de footballeurs, et puis les autres clans.

Et puis il y a moi, plus bas qu'une oméga, harcelée sans relâche par les êtres supérieurs qui dirigent l'école. Les professeurs détournaient le regard, craignant de perdre leur statut ou leurs positions s'ils osaient intervenir.

J'étais seule dans un monde qui méprisait la faiblesse, et où personne ne vous laissait jamais l'oublier. Je parcourais les couloirs familiers de l'école avec mes longs cheveux bruns rebondissants dans leur queue de cheval, mes yeux constamment à l'affût du danger imminent.

La fin de la journée approchait, et j'avais réussi à éviter d'être harcelée jusqu'à présent, une rareté en soi.

Mais je n'avais pas encore croisé la douce, précieuse Willow la louve solitaire du Dark Rising, la fille de l'Alpha et la méchanceté incarnée. Ce n'était un secret pour personne que nous nous détestions l'une de l'autre, le ressentiment étant bien établi depuis notre enfance.

Je n'aime pas les gens qui n'ont aucune compassion ou gentillesse envers les autres, surtout ceux qui sont moins chanceux qu'eux. J'étais sur le point de fermer mon casier lorsque j'ai entendu le bruit doux de pas qui se glissait derrière moi. J'ai esquissé un sourire sombre et me suis décalée vers la gauche, juste à temps pour éviter que le casier ne claque sur ma main. Dans le même mouvement, je me suis retournée et j'ai enfoncé mon coude, avec force, dans l'attaquant, qui, penché en avant de douleur, a commencé à haleter. "Aïe", gémit-il. C'était nul autre que Benjamin, capitaine de l'équipe de football. J'ai souri et je l'ai frappé au tibia pour faire bonne mesure.

Il émet un sifflement et ses yeux commencent à s'obscurcir de rage.

"S*****" grogna-t-il, se redressant pour me dominant, un regard de mépris dans les yeux.

J'ai haussé un sourcil et je l'ai dévisagé de haut en bas alors qu'il serrait les poings

"Je ne suis pas celle qui se tient là, en douleur, s*****" crachai-je, "alors peut-être devrait-tu reconsidérer ta déclaration."

Il frappa son poing contre le casier à côté de moi, me fusillant du regard, tandis que je reste imperturbable.

Cela l'irritait que je ne sois pas intimidé par ses tactiques de sauvage. "Tu n'es rien de plus qu'une métamorphe, une louve pathétique" cracha-t-il, croisant ses bras sur sa poitrine et serrant les dents.

J'ai haussé les épaules avec indifférence. J'avais entendu pire.

"Alors pourquoi tu me déranges ?" me moquai-je, lui offrant un grand sourire tandis qu'il perdait son sang-froid.

Il enfonça de nouveau sa main dans le casier, puis s'éloigna en marmonnant. J'ai essayé de ne pas rire. Une petite foule s'était rassemblée et me regardait avec mépris, ils se mettaient à chuchoter et à discuter entre eux, me présentant sans doute comme la méchante qui avait tourmenté le pauvre Benjamin.

J'ai calmement terminé de ranger mes livres dans mon casier, le verrouillant avec soin. Maintenant que c'était le week-end, je le passerai à travailler sans relâche dans la maison de la meute Dark Rising. J'essayais de ne pas penser à ça. J'avais besoin d'argent si je voulais quitter ce trou à rats misérable. J'ai attrapé mon sac à dos et l'ai hissé sur mon épaule, pour faire le chemin pour rentrer. Je commence à traverser le parking, pour rentrer à la maison le plus rapidement possible. Le parking était un chaos total, des voitures démarraient sur la route, alors que des élèves impatients quittaient l'école pour profiter de leur week-end, d'autres comme les pom-pom girls et les footballeurs, restaient pour discuter entre eux.

"Hey, perdante" entendis-je derrière moi et mon cœur loupa un battement.

Je regardais la porte, qui n'était qu'à quelques mètres. J'étais si près de quitter les lieux.

J'ai fait un autre pas.

"Bâtarde" lance la voix. Je me suis raidie et me suis retournée, me sentant bouillonner.

J'aurais dû savoir que c'était trop beau pour être vrai aujourd'hui. Willow, entourée de sa bande, a lancé ses cheveux blonds par-dessus son épaule et me dévisageait du regard. C'était une actrice, jouant pour satisfaire son public.

J'ai levé les yeux au ciel, un regard d'ennui sur mon visage. Elle semblait triomphante alors que j'attendais qu'elle parle. Elle a siroté son coca, a joué avec la paille et a avancé de quelques pas, se rapprochant de moi.

Elle était avec deux de ses amies pom-pom girls qui ont froncé le nez de dégoût en me regardant.

"C'est quoi ton problème, vas-tu te dépêcher de le dire", ai-je rétorqué, "je dois rentrer à la maison" dit-je en jetant un regard d'exaspération à ma montre cabossée.

"Oh, je retiens la pauvre petite esclave oméga", dit Willow avec un sarcasme appuyé, provoquant le rire de ceux qui étaient près.

"Peu importe", ai-je marmonné "je suis trop occupée pour ces conneries."

Je lui ai tourné le dos et j'ai senti qu'elle saisissait fermement mon soutien-gorge, si fort qu'elle a pincé ma chair et j'ai pu sentir un bleu se former.

"Lâche-moi Willow", l'ai-je prévenu entre mes dents serrées, ma colère commençait à monter.

Willow a écarquillé les yeux.

"Où quoi Charlotte ?" Demanda t'elle avec joie

"qu'est-ce qu'une pauvre fille sans loup comme toi va faire ? Mes parents te puniront de toute façon" se moqua t'elle.

Je savais qu'ils le feraient. J'ai essayé une fois de plus de raisonner la stupide bimbo.

"S'il te plaît, lâche-moi" ai-je dit lentement et avec insistance.

Elle a enfoncé ses ongles dans ma chair.

Je l'ai regardé de façon impassible. Elle semblait déçue de mon manque de réaction et a lâché mon soutien-gorge avec un soupir.

"Tu sais, je ne comprends pas pourquoi mon père ne t'a pas juste tuée quand tu étais enfant", dit elle d'un ton condescendant

"mais je sais que si tu ne te transformes pas quand tu auras dix-huit ans, ils vont te chasser de la meute. On ne peut pas garder quelqu'un qui est inutile, à-elle dit froidement et qui ne peut pas se défendre.

Je lui ai fait un sourire forcé.

"Et alors, si ils le font ?" ai-je demandé.

Willow me regardait choquée

"N'importe quelle meute, à part celle-ci, serait préférable."

"Comment peux-tu être si ingrate?"

Cria t'elle, les yeux étincelant d'indignation.

"On verra où être une fille d'Alpha te mènera quand il s'agira de combattre les loups, ou d'être sur le champ de bataille. j'espère que tu pourriras en enfer."

Je lui ai fait un doigt d'honneur pour clôturer le tout, pendant que sa bouche s'ouvrait et se fermait de surprise.

Je me suis tourné, mon sac sur mon épaule, et j'ai commencé à avancer d'un pas lourd vers la grille, les étudiants s'éparpillaient sur mon passage.

"Tu... tu vas payer. pour ça", a balbutié Willow, retrouvant enfin sa voix.

J'ai jeté un coup d'œil par-dessus mon épaule, les yeux plissés, bouillonnant de colère.

"Va te plaindre à tes parents" ai-je raillé,

"Je ne m'attendrais à rien de moins de ta part."

"Va te faire foutre Charlotte" à-elle crié, de sa voix aiguë et stridente. "Non merci, tu n'es pas mon genre" et je suis parti, la laissant bafouiller et hurler des obscénités dans mon dos.