Je suis Ambre Arnaud, une oméga de la Meute des Crocs Écarlates. Mes parents sont décédés quand je n'avais que 6 ans. Je suis restée dans un orphelinat jusqu'à ce que je sois adoptée par une famille de Gammas à l'âge de 12 ans.
On pourrait penser que mes misères se sont terminées lorsque j'ai été adoptée par les gammas, mais malheureusement, la persécution a continué. La meute ne m'aime pas, ma simple apparition les fait presque crever les yeux.
J'ai vécu avec l'idée que toute cette torture prendrait fin une fois que mon compagnon m'acceptera et que j'obtiendrai une position respectable dans la meute.
J'ai arpenté sous le soleil pour aller à l'école et probablement personne ne m'a jamais chanté Joyeux anniversaire.
J'avais 18 ans aujourd'hui et jusqu'ici, je n'avais reçu aucun texto de mes amis, car je n'en avais pas, ou de ma famille.
La vie n'a été que très dure avec moi. Mais il y avait quelqu'un que j'attendais pour me souhaiter un joyeux anniversaire.
Mes pensées ont été interrompues quand quelqu'un d'une voiture qui passait rapidement a jeté de l'eau sur moi. Ce n'était rien de nouveau, les mauvais traitements faisaient partie de ma vie quotidienne, mais ça ne m'a pas empêchée de riposter.
"Reste à l'écart du Roi Alpha, petite salope!" ces mots étaient ceux des amis de mon compagnon, le Roi Alpha René.
Ils me haïssaient parce que j'étais simplement une Oméga et que je sortais avec René.
"Enfoiré!" J'ai hurlé à pleins poumons lorsque j'ai été absolument certaine que la voiture était partie. Je ne voudrais pas les contrarier et rendre René furieux.
Aujourd'hui pourrait être le jour où René me présente à son père ; le Seigneur Asaf.
Maintenant que j'étais trempée, j'ai commencé à rentrer chez moi pour me changer d'abord puis retourner à l'école.
Je suis rentrée chez moi en courant et une fois arrivée à la porte, j'ai été surprise de voir la porte grande ouverte.
Ma sœur a dû oublier de fermer la porte. Avec cette pensée en tête, je suis entrée dans la maison et j'ai rapidement monté les escaliers vers ma chambre, qui était la première à côté de l'escalier.
Je suis entrée en courant mais je me suis arrêtée dans l'encadrement de la porte lorsque j'ai entendu un bruit provenant de la pièce adjacente à la mienne.
Ce n'était pas le bruit habituel de ma sœur chantant et se prenant pour une popstar, mais plutôt elle qui gémissait bruyamment.
"Ahhh! Enfonce-le tout en moi," semblait-elle implorer. La prise de conscience instantanée de ce qui se passait m'a donné la chair de poule, je me suis rapproché de la porte.
Je ne devrais pas espionner les affaires personnelles et sexuelles de ma demi-sœur, mais cela m'a juste rendu curieux parce qu'elle s'est mise en difficulté dans le passé.
"S'il te plaît!" supplia-t-elle encore et j'avais envie de débarquer et d'interrompre tout cela. Eh bien, si c'est son truc, je ne devrais pas intervenir. J'ai donc décidé de me changer et de partir pour l'école, mais juste au moment où j'allais m'éloigner de la porte, j'ai entendu la voix du garçon avec qui elle le faisait et mon cœur a cessé de battre pendant une seconde.
"S'il te plaît quoi ? Dis que tu veux que j'enfonce ma bite en toi et que je te baise comme une pute, dis-le" la voix autoritaire, l'accent rugueux et la mastication des mots m'ont permis de le reconnaître.
"René !"
J'ai chuchoté son nom en état de choc, mon âme sœur était dans cette pièce et faisait supplier ma sœur pour sa queue.
"Je veux que tu me baises fort, Alpha Roi René!" ma sœur a gémi son nom et mon corps a frissonné à l'extérieur. C'était un moment de dégoût et d'humiliation que ma sœur et mon âme sœur étaient en train de baiser le jour de mon 18e anniversaire sans se soucier du monde.
Des larmes ont coulé de mes yeux lorsque je l'ai entendue crier, probablement après qu'il ait enfoncé sa queue en elle.
J'avais deux choix, soit je reste ici et je pleure pendant qu'ils finissent, soit je les confronte. J'ai choisi de les confronter.
Je suis entrée dans la pièce, ma gorge se serrant et incapable de faire du bruit. Ma présence n'a même pas réussi à attirer leur attention, René était trop occupé en elle.
Elle avait les jambes grandes ouvertes et étalées autour de ses épaules pendant qu'il continuait à la pénétrer et à grogner bruyamment.
Ses mains jouaient grossièrement avec ses seins, causant un traumatisme à la vue de leur spectacle.
"C-comment peux-tu !" J'ai bégayé à travers les larmes qui m'étouffaient, mes yeux étaient remplis à tel point que leur vue est devenue floue.
"Pourquoi !" comme j'ai élevé la voix, ils ont finalement pris conscience de mon arrivée. René s'est détaché d'elle et s'est précipité pour ramasser son pantalon pendant qu'Léna fermait ses jambes et s'enveloppait d'un drap.
"Qu'est-ce que c'est? Comment expliquer ça?" Je criais maintenant, manifestant des émotions extrêmes d'inconfort et d'agonie.
Je m'efforçais d'essuyer mes joues des larmes qui coulaient, et je respirais profondément tandis que les pleurs me submergeaient.
"Ambre! Ce n'est pas ce--- que tu crois," essaya de me dire René alors qu'il avait mal mis son pantalon, "Ugh!" se plaignait-il en les enlevant à nouveau.
À ce stade, je savais que je n'arrivais pas à respirer correctement alors je me suis précipitée dans ma chambre où je me suis jetée sur le lit et j'ai commencé à respirer fort.
Mes mains étaient enroulées autour de la couette, formant un poing, mes yeux étaient remplis de larmes.
Après quelques secondes, René me suivit à l'intérieur et s'agenouilla devant moi sans tarder.
"Ambre! Ce n'était rien. Juste un moment de faiblesse, et c'est tout," il essaya de prendre mon visage dans ses mains mais j'écartai mon visage pour échapper à son toucher.
Il sentait Léna!
"Ambre!" il secoua la tête face à ma réaction, affichant un air de plainte parce que je ne le laissais pas me toucher.
"Je t'ai vu avec ma sœur!" je sanglotais en levant mon visage pour le regarder dans les yeux, "Tu étais---," c'était si difficile de regarder dans ses yeux couleur noisette et de me rappeler de lui avec Léna.
"Si tu continues à en parler, comment vas-tu oublier? Ce n'est pas comme si j'avais fini en elle ou quelque chose comme ça," il semblait agacé d'être interrogé, "Et ce n'est pas comme si tu n'avais aucune part de responsabilité," Comme il ricanait et m'accusait à la place, je levai un sourcil tout en fronçant les sourcils.
"J'ai une part de responsabilité à te faire coucher avec elle?" Je ne sanglotais pas cette fois-ci; j'étais trop surprise pour réagir correctement.
"Il y a quelques jours, quand je voulais faire l'amour avec toi, tu m'as repoussé," il a utilisé cela comme une excuse pour coucher avec ma sœur.
"Tu as eu 18 ans avant moi, je t'ai dit d'attendre," J'ai essayé de donner un sens à mon refus. J'étais dans mon bon droit; je ne voulais pas perdre ma virginité alors que je n'avais pas encore 18 ans.
"Donc si c'était la seule chose qui t'empêchait de me laisser prendre ta virginité, alors tu as 18 ans maintenant, qu'en est-il maintenant?" Il parla avec ignorance comme s'il n'avait pas été simplement surpris avec ma sœur.
Il voulait savoir ce que je ferais s'il me demandait de le laisser me baiser, pourquoi ne prend-il pas un instant pour se rappeler comment je l'ai surpris avec Léna ?
N'est-ce pas une bonne excuse pour ne pas coucher avec lui, du moins pour l'instant ?
"Alors, tu vas assouvir mes désirs maintenant ?" dit-il en posant sa main sur ma cuisse, presque comme s'il la giflait.
Je grimacai et pris doucement sa main pour l'écarter.
"Quoi ? Tu as 18 ans maintenant", dit-il en prenant mes jambes de façon impolie et en les soulevant en l'air, me faisant tomber sur le dos dans le lit.
"Aïe ! René ! Qu'est-ce que tu fous !" criai-je en essayant de me relever mais il ne lâcha pas mes jambes et ajusta son corps entre elles.
"Qu'est-ce que tu fais ? Laisse-moi partir," hurlai-je tandis que mes efforts pour libérer mes jambes étaient vains.
"Pourq---uoi le ferais-je ? Tu e---s mon putain de c---opain," il avait du mal quand il a plié mes jambes sur ma tête, me faisant ressentir une douleur atroce dans le dos. Après avoir immobilisé mes jambes au-dessus de ma tête, il les saisit de sa main et utilisa son autre main pour atteindre mon pantalon.
"Tu ne veux pas que je couche avec les autres, tu ne veux pas que je couche avec toi !" dit-il en grognant, tirant mon pantalon tandis que je m'y accrochais, gémissant de douleur.
"Ce n'est pas comme ça que ça va marcher ! Quelqu'un doit devenir mon réceptacle," murmura-t-il sous ses lourdes respirations et saisit mon poignet pour libérer mon pantalon de ma main.
Je venais de le découvrir me trompant et maintenant il allait me saillir de force avant même de pouvoir m'accepter.