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Choyée par le Pouvoir : Le Retour de l'Héritière Sombre

Choyée par le Pouvoir : Le Retour de l'Héritière Sombre

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Introduction
Dès que Perséphone ouvrit les yeux, elle se retrouva plongée dans une nouvelle vie—celle de l'héritière longtemps perdue de la riche famille Acheron, dix-huit ans après avoir été abandonnée. L'imposteur qui avait usurpé sa place complotait contre elle à chaque occasion, tandis que ses parents et ses cinq frères accueillirent son retour avec mépris. Mais Perséphone resta impassible. Avec un sourire serein, elle révéla nonchalamment quelques-unes de ses identités secrètes, bouleversant le monde entier. Des familles aristocratiques vieilles de plusieurs siècles s’agenouillèrent, désespérées d'obtenir ses faveurs. Les élites puissantes tremblaient en sa présence. Ses frères, autrefois méprisants, changèrent d'attitude, se bousculant pour lui prodiguer des marques d'affection. « Qui connaît même Sylvia, cet imposteur ? Qu'on l'éloigne d'ici ! » Et puis, il y avait le Seigneur Cael, cette figure redoutée et impitoyable qui n'inspirait aucune crainte à Perséphone. Pour elle, il portait un amour si intense qu'il en frôlait la folie. « Perséphone, » murmura Caelum, sa voix basse et déséquilibrée, « tant que tu restes à mes côtés, je te donnerais ma vie... »
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Chapitre

Dans les faubourgs désolés, au milieu d'une fosse commune...

Le corps délicat d'une jeune femme à la peau pâle reposait, abandonné, au sommet d'un monticule de tombes. Sa robe blanche en lambeaux lui collait à la peau, et ses cheveux, longs jusqu'à la taille, s'étalaient comme de l'encre sur le sol. La terre maculait ses traits finement sculptés, et son cou était tordu d'une manière grotesque en forme de Z. La scène était à la fois lugubre et tragique.

Puis, ses yeux s'ouvrirent brutalement.

Un mince sourire se dessina aux coins de ses lèvres alors qu'elle levait la main pour saisir le croissant de lune suspendu dans le ciel nocturne. Ses mouvements étaient raides, mais empreints de grâce.

« Hi hi, je suis libre... Ces scientifiques idiots du laboratoire pensaient m'avoir condamnée à mon sort. Mais ils ignoraient qu'aussi longtemps qu'il y a un cadavre frais, je peux le parasiter !

"Aïe ! Comment cet humain a-t-il pu mourir de façon aussi horrible ?"

La douleur traversait chaque os du corps de Perséphone Hemlocke. Elle n'avait d'autre choix que de s'adapter lentement à son nouveau vaisseau.

Puis, elle l'entendit—le faible bruit d'une respiration proche. Lente, contrôlée, mais indéniable pour ses sens affûtés.

'Parfait. J'ai besoin de retrouver mes forces,' pensa-t-elle.

Elle tenta de contrôler ses membres. Les articulations du corps de la jeune femme crissèrent de manière inquiétante lorsqu'elle se contorsionna dans une posture improbable et rampa rapidement vers la source de la respiration.

La lumière de la lune inondait le sol. Sous un grand arbre, sa main frôla le bras d'un homme.

« Ne bouge pas, » grogna-t-il.

Sa voix était profonde et rauque, dotée d'une énergie brute et magnétique. Froide, impérieuse et autoritaire—une voix habituée à donner des ordres, qui n'acceptait aucune défiance.

Une femme normale se serait figée à son ordre. Mais Perséphone n'était pas une femme ordinaire. Elle n'était même pas humaine.

Sa main froide et menue remonta lentement le long de son bras, traçant un chemin délibéré jusqu'à son cou, tandis que l'autre se posait sur son abdomen ferme. Ses doigts effleurèrent la plaie ensanglantée près de son flanc.

Perséphone rit doucement.

"Si je te quitte, tu pourrais mourir." Sa voix était douce et mélodieuse, flottant dans l'air comme une berceuse envoûtante. Pourtant, il y avait une nuance dans ses paroles qui lui fit frissonner.

Caelum Valkar sentit ses cheveux parfumés effleurer sa mâchoire. 'Merde.'

Cette femme—qui était sortie d'une fosse commune, entourée d'immondices—ne montrait aucun signe de décomposition. Au lieu de cela, elle sentait délicieusement bon, comme un dangereux jardin de roses au milieu de la nuit.

"Va-t'en," grogna Caelum, d'une voix à peine audible.

Il luttait pour maintenir son calme.

Les assassins étaient encore tout près. Si une femme aussi étrange qu'elle provoquait une scène maintenant, attirant l'attention et risquant une autre embuscade, cela signifierait sa mort—une mort absurde et inutile.

Pourtant, la femme sembla ignorer son ordre, se rapprochant davantage.

Sa tête s'abaissa, son nez près de sa blessure. Elle renifla délicatement, comme un petit animal. Il pouvait sentir son souffle léger sur sa peau. "Tes gènes sont bons."

Ses yeux, vitreux et sombres, reflétaient une lueur étrange alors qu'elle observait le sang couler de ses doigts, se mêlant à celui de sa blessure. La compatibilité était étonnamment élevée.

Un doux sourire se dessina sur ses lèvres.

"Je peux guérir ta blessure," dit-elle, "mais tu dois accepter une chose."

Caelum plissa les yeux. Il saignait abondamment suite à l'embuscade, la toxine se répandant déjà dans ses veines. Même s'il survivait, les conséquences persisteraient.

Et voilà que cette femme mystérieuse affirmait pouvoir le soigner.

Autrefois, il aurait rejeté une telle revendication comme étant absurde. Mais aujourd'hui, pour des raisons inexplicables, Caelum se surprenait à la croire.

Enfin, sa voix, rauque et basse, brisa le silence. "Énonce ta condition."